Je les regardais tous les jours... je me demandais si elles allaient enfin virer au rouge...
Le temps passant, je me disais que j'avais dû faire quelque chose de travers !
Mes premières plantations de tomates... aucune expérience... aucune connaissance, mais un atout majeur : des semences paysannes.
Ces tomates ne sont pas des plants hybrides achetés dans le commerce, sans saveur, facilement sujettes aux maladies et dénaturées... Non.
Et tout d'abord ce n'étaient pas des plants mais des graines ; des graines que j'ai eu du mal à obtenir parce qu'il ne s'agit pas d'une vente industrielle ; quand il n'y en a plus à vendre il faut attendre l'année suivante.
J'ai commandé le peu que je voyais encore de disponible et qui, à priori, me plaisait... seulement quatre variétés de tomates...
Ensuite, j'ai acheté une serre d'intérieur, des godets etc etc
J'ai vu les plants sortir de terre, doucement, très doucement... De frêles petites feuilles au sommet d'une tige... de la vie...
Le temps passant, je me disais que j'avais dû faire quelque chose de travers !
Mes premières plantations de tomates... aucune expérience... aucune connaissance, mais un atout majeur : des semences paysannes.
Ces tomates ne sont pas des plants hybrides achetés dans le commerce, sans saveur, facilement sujettes aux maladies et dénaturées... Non.
Et tout d'abord ce n'étaient pas des plants mais des graines ; des graines que j'ai eu du mal à obtenir parce qu'il ne s'agit pas d'une vente industrielle ; quand il n'y en a plus à vendre il faut attendre l'année suivante.
J'ai commandé le peu que je voyais encore de disponible et qui, à priori, me plaisait... seulement quatre variétés de tomates...
Ensuite, j'ai acheté une serre d'intérieur, des godets etc etc
J'ai vu les plants sortir de terre, doucement, très doucement... De frêles petites feuilles au sommet d'une tige... de la vie...
La serre trônait au sol dans le salon, devant une grande baie vitrée. Ainsi je les regardais grandir et forcir jour après jour...
Le jour où le couvercle ne fut plus assez haut, j'ai déposé la serre ouverte dans une chambre, à hauteur de fenêtre.
Le temps a passé, nous étions à la mi-mai et j'avais peur de trop attendre avant de les mettre en terre - en même temps, elles me semblaient encore bien frêles... mais le tic-tac me disait de prendre le risque.
Pas de chance, le jour où j'ai finalement décidé de les planter dans le jardin, il y avait des rafales de vent... Les pauvres jeunes pieds vulnérables ont dû livrer combat poursurvivre... Je savais que l'espace alloué était trop petit, mais je me doutais aussi que peu de plants arriveraient à faire leur place, à survivre.
Seulement 4 ou 5 plants ont résisté. C'était un crève-cœur mais de l'espoir aussi, la vie était encore là... Et j'ai assisté à leur croissance avec une grande joie intérieure. Plus qu'une satisfaction,
je ressentais de la gratitude vis-à-vis de Mère Nature qui m’honorait de sa générosité.
Les jeunes plants ont pu grandir, j'ai assisté à la naissance de leurs fleurs, puis à celle des fruits.
Verts, si verts et vigoureux... Magnifique !
Bien que ces tomates aient appris à prospérer sans eau (http://www.lepotagerdesante.com/), je leur en ai apporté. Juillet est arrivé, puis août et ces merveilleux fruits restaient verts. Je m'inquiétais...
Puis, un jour, j'ai aperçu une très légère teinte rosée sur plusieurs tomates... Enfin !
Jour après jour, j'ai continué à leur rendre visite, les laissant libre de prospérer à leur guise, juste recouvertes d'un filet de protection afin de les préserver des commandos de pies (qui s'acharnent sur les tomates de mon voisin).
Aujourd'hui, nous sommes le 20 août 2016, et j'ai cueilli trois tomates, les trois premières.
Vu le joyeux fouillis des branches, je n'étais plus très sûre de savoir quelle variété m'avaient offerte ces trois joyaux ; s'agissait-il de tomates "Olirose de Saint Domingue" ou de tomates "rouge Prudens" ? Il m'a fallu chercher dans les banques d'images pour arriver à une conclusion.
"Olirose de Saint Domingue", quel joli nom pour une tomate.
De la plus grosse, j'ai prélevé les graines pour refaire ma provision de précieux...
Ce soir, nous avons pu déguster de vraies tomates, telles qu'elles devraient être, et telles qu'elles sont à présent chez moi.
Merci Mère Nature de nous avoir permis de retrouver la saveur sans pareil d'un fruit originel, sans engrais, sans pesticide et savoureux à souhait.
Je serais bien incapable de mener à terme un vrai potager, mais cultiver quelques fruits et légumes comme la tomate, la butternut, les fraises des bois, un figuier, des plantes aromatiques et quelques fleurs pour nos courageuses butineuses, voilà qui m'apporte un grand réconfort.
Que pourrais-je dire de plus si ce n'est encourager chacun à créer son petit jardin, qu'il soit d'appartement ou de maison, et d'y faire pousser des semences paysannes, parce qu'il s'agit là d'un trésor de vie et que la vie se doit d'être préservée et transmise.
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