La culture n'est utile à l'humain que si elle est perpétuellement reconsidérée et questionnée. Une culture sans möbius est une culture de l'absurde.
Prendre de la hauteur est peut-être paradoxalement le meilleur moyen de lutter contre la désespérance. Regarder plus loin, plus haut... une fuite ou une saine façon de trouver des enjeux plus importants au-delà de nous ?
Un point de sagesse est atteint lorsque l'esprit arrive à renoncer à l'exigence d'une totale compréhension. Il n'est en rien nécessaire de tout comprendre, et comprendre ceci est déjà en soi une compréhension du reste.
Les émotions ont bien des liens, bien des convergences au-delà de leurs divergences. Mais seul un élément, une bien petite chose en somme, arrive à les lier tous sans distinction. Juste une petite chose qui, elle seule, se rencontre à travers chaque émotion. La larme.
Qu'elle soit de joie de peine, de rage, de désarroi, de jalousie, de douleur, de fatigue et que sais-je encore... La larme veille, à la façon de ces balayeurs des rues, et apparait, accomplie sa besogne puis s'éclipse ailleurs. Il est réconfortant de se dire qu'une si petite chose sera là, fidèle pour peu qu'on la laisse vivre, et qu'elle est un fil tendu à travers le gouffre de nos émotions. La larme est précieuse.
D'octobre 2013 à avril 2014, quelque part dans la nuit...
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