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| Jacques Higelin à Bordeaux le 07/03/14 |
Il est des artistes qui nous inspirent plus que d'autres. Nous en réunissons quelques uns dans l'écrin de notre coeur, à une place bien particulière parce qu'ils sont très particuliers.
Jacques, je t'ai vu la première fois à Bercy, en 1986 pour ton album "Aï" - bien plus qu'un album d'ailleurs, j'y ai découvert d'autres talents grâce à toi. C'était si bon que je suis revenue te voir, toi la fourmis envahissant l'immense esplanade de Bercy. Puis tu es "Tombé du ciel", en 1988 à la Grande Halle de la villette et comme une promesse, tu es venu nous cueillir, nous électriser toi et ta bande de joyeux lurons - là encore il m'a fallu une seconde dose d'extase musicale et de chaleur humaine.
Et puis plus rien. Mon coeur t'est resté fidèle, mais durant de longues années, je n'allais plus prendre mes bains de jouvence auprès des artistes.
Enfin hier soir, ce 07 mars 2014, j'ai pu de nouveau ressentir cette extase artistique et humaine. L'ambiance était survoltée, les gens, là, cherchant la communion des émotions, avec toi...
Rares sont les fois où l'émotion d'un concert me submerge au point de mouiller mes yeux, mais c'est tout toi ça, le poète, le funambule, celui qui ne mâche pas ses mots et qui dans le même temps, scande son l'hymne à la vie, à l'amour, rejetant au loin tout ce qui est laid. Oui, tu mimais l'étreinte avec ton public, mais cette étreinte tous nous la ressentions et te la renvoyions.
J'ai entendu ces magnifiques chansons issues de "Beau repaire", tu m'as émue aux larmes avec ton hommage à l'Ange, Barbara ("Etre là, être en vie") ; rares sont les hommages tentés par d'autres et dignes de la Grande Dame... Tu m'as fait rire en partant dans tes délires, tes contes qui ressemblent parfois à des lazzis sans fin, et puis... et puis...
Et puis quel bonheur d'avoir pu de nouveau écouter tes classiques... "La rousse au chocolat", un "Champagne" toi au piano, Dr Mahut aux percussions, un "Paris New York New York Paris" qui nous décolle du siège, chanson tellement actuelle, présente... Ô oui je les aime tes histoires, tes délires, tes vérités... tu es le porte-voix de tant de sensibilités, tant de gens se lèvent et applaudissent avant même que tu n'aies eu le temps d'ouvrir la bouche. Le spectacle commence par une standing ovation, et oui, tu l'as toi-même dit, c'est "la plus belle des victoires de la musique".
Enfin je m'interroge... Comment un artiste de ton âge (73 bougies tout de même), un artiste qui se donne sans compter sur scène et fait toujours des concerts d'au moins 3h... comment un tel artiste arrive, au bout de 2h30 de concert, à envoyer un "Irradié" qui va durer... 30mn !! Tu es tout simplement hallucinant.
Chapeau bas l'artiste. L'Ange Barbara que tu honores pourrait elle-même te dire que tu es un ange vivant. Pas un sain hein ! Juste... un ange d'amour et d'authenticité bourré de talent.
A celui qui chantait "j'suis trop p'tit pour me prendre au sérieux" j'ai envie d'écrire que pour ton public, tu es un géant.
Et Bravo aux musiciens. Tu as toujours su t'entourer d'énormes talents, et cela n'a pas changé !
Jacques, je t'ai vu la première fois à Bercy, en 1986 pour ton album "Aï" - bien plus qu'un album d'ailleurs, j'y ai découvert d'autres talents grâce à toi. C'était si bon que je suis revenue te voir, toi la fourmis envahissant l'immense esplanade de Bercy. Puis tu es "Tombé du ciel", en 1988 à la Grande Halle de la villette et comme une promesse, tu es venu nous cueillir, nous électriser toi et ta bande de joyeux lurons - là encore il m'a fallu une seconde dose d'extase musicale et de chaleur humaine.
Et puis plus rien. Mon coeur t'est resté fidèle, mais durant de longues années, je n'allais plus prendre mes bains de jouvence auprès des artistes.
Enfin hier soir, ce 07 mars 2014, j'ai pu de nouveau ressentir cette extase artistique et humaine. L'ambiance était survoltée, les gens, là, cherchant la communion des émotions, avec toi...
Rares sont les fois où l'émotion d'un concert me submerge au point de mouiller mes yeux, mais c'est tout toi ça, le poète, le funambule, celui qui ne mâche pas ses mots et qui dans le même temps, scande son l'hymne à la vie, à l'amour, rejetant au loin tout ce qui est laid. Oui, tu mimais l'étreinte avec ton public, mais cette étreinte tous nous la ressentions et te la renvoyions.
J'ai entendu ces magnifiques chansons issues de "Beau repaire", tu m'as émue aux larmes avec ton hommage à l'Ange, Barbara ("Etre là, être en vie") ; rares sont les hommages tentés par d'autres et dignes de la Grande Dame... Tu m'as fait rire en partant dans tes délires, tes contes qui ressemblent parfois à des lazzis sans fin, et puis... et puis...
Et puis quel bonheur d'avoir pu de nouveau écouter tes classiques... "La rousse au chocolat", un "Champagne" toi au piano, Dr Mahut aux percussions, un "Paris New York New York Paris" qui nous décolle du siège, chanson tellement actuelle, présente... Ô oui je les aime tes histoires, tes délires, tes vérités... tu es le porte-voix de tant de sensibilités, tant de gens se lèvent et applaudissent avant même que tu n'aies eu le temps d'ouvrir la bouche. Le spectacle commence par une standing ovation, et oui, tu l'as toi-même dit, c'est "la plus belle des victoires de la musique".
Enfin je m'interroge... Comment un artiste de ton âge (73 bougies tout de même), un artiste qui se donne sans compter sur scène et fait toujours des concerts d'au moins 3h... comment un tel artiste arrive, au bout de 2h30 de concert, à envoyer un "Irradié" qui va durer... 30mn !! Tu es tout simplement hallucinant.
Chapeau bas l'artiste. L'Ange Barbara que tu honores pourrait elle-même te dire que tu es un ange vivant. Pas un sain hein ! Juste... un ange d'amour et d'authenticité bourré de talent.
A celui qui chantait "j'suis trop p'tit pour me prendre au sérieux" j'ai envie d'écrire que pour ton public, tu es un géant.
Et Bravo aux musiciens. Tu as toujours su t'entourer d'énormes talents, et cela n'a pas changé !
Sinon, moi,
conquérant du vide,
je lance mes escouades d'éclairs de brume et de mirages
à l'assaut des galaxies.
"Irradié" - Jacques Higelin
Voici un extrait de la chanson "Irradié" qui durait juste... 30mn !
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