Toi, que la vie à éprouvé, toi qui sillonne sur ce chemin initiatique depuis tant d’années
Toi dont les yeux brillent par l’essence même de la réelle et néanmoins difficile existence
Toi meurtrie en ton être, ton corps ou ton âme, ou les deux, mais qui n’a de cesse de vivre
Car c’est en toi, que j’ai découvert la beauté la plus vive, celle qui inonde et irradie
Tes combats sont multiples et sans fin
Mais ta faim et ta soif sont ta force
Force de vie, force d’aimer,
force de savoir Regarder et Ecouter
Ton cœur bat, mais les vibrations que tu émets sont de puissantes ondes d’hymne à la vie
D’hymne à l’amour sans préavis de désamour. Tu luttes avec acharnement pour tenir
Mais aussi pour dire, pour essayer de rendre la vue aux aveugles, l’oreille aux sourds
Meurtri en ton être, malgré vents et marées, tu es pour ce monde la pierre philosophale
Souvent rejeté, exclu, tu es le centre même d’un possible éveil et d’un réel réveil collectif.
Ton sens de la vie, une véritable allégresse
Que même le tic et le tac ne peuvent perturber
Et si l’on sait t’écouter, alors peut-être,
A-t-on une chance, une petite, encore une
Talon d’Achille, oui, il en existe un ou deux. Celui de ne pouvoir transmettre cette onde de vie
Ne pas parvenir à éclairer le chemin d’autrui et le voir sourd et aveugle, perdu dans son dédale
Et puis tu sais que le temps imparti n’est pas sans fin lui, alors tu cours, mais tu t’essouffles aussi
Et si aucune main n’est là pour te dire attends-moi, alors tu crois parfois avoir perdu le combat
Parfois tu tombes à genoux, mais si une seule âme est là et te murmure le souffle de vie, tu renais
Car ton courage est sans frontière
Rien à perdre, tout à libérer, à exalter
Et tu sais le faire, oh oui tu sais le faire
Alors oui tu es mon héros de la vie
Mais héros pluriel parce que tu n’es pas seulDans cette quête et cette vague
Les ondes perceptibles à ceux qui voient
Ne s’effacent jamais et deviennent une loi
Sans toi, nous perdrions la voie
Ou ne la chercherions pas
Mais tu es là et la vie
Peut reprendre ses droits
Alors merci mes héros
Merci pour ce présent
Mon précieux à jamais
Sans vous,
je ne saurais exister.
11 avril 2011
Vous pourrez lire d'autres textes de mes carnets dans cette section : Carnets
