Les aiguilles tournent sans que rien ne les détourne
Tes yeux sont las, mais encore aux aguets
La folie est omniprésente, et l’asthénie évidente
Tu regardes les images, non ce n’est pas un mirage
Tu zappes sur un autre canal, mais la violence est banale
Alors tu fermes les yeux, paupières froissées
Tu acceptes la divagation, pour échapper à ce poison
Tu poses la montre, ton temps rien ne peut le corrompre
Il est tien, ton précieux, ton seul bien
Tu voudrais que le vide s’installe, l’errance en escale
Mais l’horloge te rattrape, cours avant qu’elle ne te happe
Il y a des tics, et des tocs
Tu t’enivres d’un imaginaire, un secret mis en terre
Dans le jardin suave, de ta pensée sans entrave
Un monde diaphane, que tu construis et qui dépanne
Un petit rien, ou un tout, il t’appartient
La trotteuse est enfin silencieuse, enfin.
10 mars 2011 - 03:34