Douce, douce plume
Qui navigue dans un courant d’air chaudDoucereux cocon qui apaise mon anxiété
Face à ce devenir incertain à souhait
Garde-moi blottie sous ton duvet-manteau
Soulève le voile qui opacifie mes visions
Faiblesse passagère ou définitif poison ?
Qu’en penses-tu, Ô toi ange gardien du bastion ?
2000
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Bribes d’images entrevues dans l’ombre d’un tube oscillant dans l’espace, en une fraction de secondes. Les faisceaux lumineux qui se balancent sporadiquement au fonds des pupilles dilatées, inertes comme deux lustres accrochés au plafond d’une chambre froide, inanimée. Pourtant, il est une chaleur qui résiste au fluide glacial ; une chaleur qui se dissimule dans le grenier de la sphère pour préserver ce corps du néant qui menace.
Une odeur âpre enveloppe la corolle jaunie, un parfum marginal et tenace, qui se dit protecteur des âmes, mais qui devient assassin des corps, bourreau des pantins déguisés qui se cachent derrière des masques noirs, blancs, jaune, bleu, gris… pour ne pas se laisser pénétrer par les implacables démon-vices qui surgissent de temps à autre et qui volent les cadavres qui déambulent dans les wagons crasseux et bedonnant comme ces vieux PDG de banlieue qui reluquent et convoitent le poisson alléchant, prêt à s’engouffrer au cœur de leur intestin métallique.
Une odeur âpre enveloppe la corolle jaunie, un parfum marginal et tenace, qui se dit protecteur des âmes, mais qui devient assassin des corps, bourreau des pantins déguisés qui se cachent derrière des masques noirs, blancs, jaune, bleu, gris… pour ne pas se laisser pénétrer par les implacables démon-vices qui surgissent de temps à autre et qui volent les cadavres qui déambulent dans les wagons crasseux et bedonnant comme ces vieux PDG de banlieue qui reluquent et convoitent le poisson alléchant, prêt à s’engouffrer au cœur de leur intestin métallique.
7 mai 1986
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Un tango… et voici les images qui ressurgissent dans un épais brouillard ; court métrage aux allures de fiction qui prend la tangente, sillonne le long d’un cylindraxe… Mais la bande est distendue et un flash géant crisse dans l’iris, tandis que des émanations cristallines s’évacuent par la pupille diaphragmatique. Mais le faisceau s’intensifie en sus du spleen qui suinte sur les images mitigées qui glissent doucement dans la voûte céleste qui fulmine parfois pour crier son dégoût des démons-vices.
1986
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Le désespoir n’est pas dans l’image. Il la transperce.
Lorsque le désespoir est maître, les lettres du mot vie ne sont plus que
lettres mal agencées dont la résonance génère
rapidement l’absurde et propulse au cœur du néant.
1986
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Parfois, j’ai l’oppressante sensation
Que la vie doit renfermer un secret qui m’échappe
Un obscur chemin dépourvu de trappes
1986
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Je crois pouvoir dire que mes questions sont absolument infinies, et
que mes réponses ne sont pas infiniment absolues.
Tel est l’encombrement d’un monologue intérieur qui ne survit que
par cet embouteillage effectif.
Car celui-ci ne peut se tarir vu l’étendue du désastre néanmoins jouissif
procuré par l’amoncellement de questions et d’hypothèses,
d’arguments que rien ne vient étayer. Paradoxe.
07/02/1987
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quand l’amour est mort
car tout n’est que passage
et chaque passage du cheval à bascule
nourrit le rêve d’un enfant encore plein d’amour
et d’un amour encore plein de vie
qui ignore encore
que sa mort
même passagère
est tragique
1986
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A continuellement chercher la paix par le non choix, à se laisser porter par le vent et ses humeurs, on finit parfois par dériver jusqu’au rocher, qui lui, n’a que faire de ces préoccupations-là.
On a toujours le choix dans la vie, y compris celui de ne pas choisir ; et quel que soit le choix, il y a toujours une conséquence.
On a toujours le choix dans la vie, y compris celui de ne pas choisir ; et quel que soit le choix, il y a toujours une conséquence.
Mars 2006
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Un, deux, trois
Nous n’irons plus au bois
Quatre, cinq, six
Mes genoux se raidissent
Sept, huit, neuf
Mais qu’y a-t-il dans l’œuf ?
L’abîme est là
Qu’as-tu dis ?
Ta voix me vient de si loin…
Comme un rugissement des entrailles
Peut-être n’était-ce qu’un mot d’estomac
Qui sait ?
Est-il vraiment besoin de savoir ?
L’essentiel n’est-il pas de vivre l’instant ?
Instant ?
Quel instant ?
Rien n’existe plus que le rien
Finir ce rien
1999
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Les souvenirs…
Ils restent imprimés dans le grenier des émotions et nourrissent nos vies de leur écho
Mars 1999
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