Au carrefour de l’errance,
au détour d’un regard,
quand tout vous porte,
vous transporte au cœur
d’un univers sans encadrure,
sans profil, sans facial.
Une sorte de syncrétisme absolu
de l’espace, de l’autre.
Tous les temps recomposés
en un cocktail peau de chagrin
qui pourrit sur place…
Trouver sa place.
Se poser pour éviter d’être déposé.
Quand les puces font leur coup d’état
et que chaque poux souffre de démangeaisons,
que chaque axone rugit et s’étire, s’étire,
si fort qu’il menace de céder,
il faut ramper, ramper,
se glisser sur le bitume humide
pour ne pas effrayer les passants, les passés.
18/02/1988
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