1 - Dans un petit récipient à bords hauts, je récupère les graines et la gelée qui les entoure avec un petit couteau ou le manche d'une cuillère à café.
2 - J'ajoute un peu d'eau afin que les graines et la gelée (et pulpe qui serait restée accrochée) soient juste un peu immergées. Je laisse reposer quelques jours. Côté organisation, je note la variété de la tomate et je maintiens autour du pot avec un élastique.
2 - J'ajoute un peu d'eau afin que les graines et la gelée (et pulpe qui serait restée accrochée) soient juste un peu immergées. Je laisse reposer quelques jours. Côté organisation, je note la variété de la tomate et je maintiens autour du pot avec un élastique.
3 - Quand une fine pellicule s'est formée à la surface (parfois des bulles apparaissent) cela signifie que la fermentation est probablement effectuée. C'est une étape importante parce que c'est durant cette phase que la gelée va se décrocher naturellement des graines (cette gelée c'est ce qui empêche les graines de germer dans le fruit donc elle ne nous intéresse plus)
Attention de ne pas trop laisser fermenter tout de même car cela peut affecter les graines (ne pas conserver les graines qui ont un point noir dessus). Afin de vérifier que la fermentation est suffisante, il suffit d'essayer d'attraper une graine entre deux doigts : si ça glisse, c'est qu'il y a encore de la gelée dessus donc pas assez fermenté...)
Attention de ne pas trop laisser fermenter tout de même car cela peut affecter les graines (ne pas conserver les graines qui ont un point noir dessus). Afin de vérifier que la fermentation est suffisante, il suffit d'essayer d'attraper une graine entre deux doigts : si ça glisse, c'est qu'il y a encore de la gelée dessus donc pas assez fermenté...)
4 - Vider le contenu du pot dans une passoire (je met un bol en-dessous par sécurité car si la fermentation n'est pas suffisante je pourrai ainsi la prolonger). L'étiquette d'identification, je la mets de suite sur une barquette ou assiette et je recouvre de papier cuisson, bio de préférence. Dans l'évier, faire couler un filet d'eau et là, à l'aide d'une petite cuillère ou avec le doigt, je rince délicatement. Ce qu'il y avait encore de gelée/pulpe va partir sous l'eau. Dans la passoire la pulpe va totalement disparaitre et seules les graines resteront dans la passoire. Si ce n'est pas le cas, je remets les graines dans le pot avec le jus mis de côté et je laisse fermenter un peu plus longtemps.
5 - Sur du papier cuisson (qui, contrairement papier absorbant, ne colle pas et puisque je ne souhaite pas conserver mes graines sur des bouts de papier absorbant - à l'avenir je testerai sur de vieux filtres à café en bambou), j'étale les graines en essayant de les séparer au maximum les unes des autres, et je mets à sécher quelques jours à température ambiante. Petit détail qui compte : j'attache le papier au support avec une épingle à linge avant le transport de la barquette.
6 - Une fois sèches, je mets les graines dans des petits sachets origami que je confectionne au préalable (en papier normal d'imprimante mais je testerai aussi avec des filtres à café en bambou), en reportant toutes les infos importantes sur le sachet. Je conserve ces sachets dans des boites que j'ai organisées à ma façon. Petite astuce : confectionner aussi quelques sachets avec d'anciens filtres à café, y jouter quelques grains de silice et glisser ces sachets dans la boite. Les graines doivent être conservées dans l'obscurité et protégées de l'humidité.
Et voilà des graines qui seront viables assurément plusieurs années.
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