Cette année 2017 a été un peu particulière pour mes fraisiers.
Tout d'abord, je n'avais jamais eu en cadeau autant de fruits, que ce soit de la part des Charlottes ou des fraisiers des bois, ce fut une année record.
Il y a toujours un "mais", une "contrepartie", parce que l'on ne peut tout avoir, ainsi va la vie.
Et le "mais" fut que la météo de cet été était particulièrement compliquée pour nous comme pour les végétaux. Passer brutalement de la canicule à un temps humides, frais, puis l'inverse...
Le ciel nous a imposé bien des péripéties...
Tout comme les tomates, les fraisiers ont assez mal vécu tous ces bouleversements et rien ne leur fut épargné.
D'abord ce furent les rats taupiers (campagnols) qui ont pris leur aise sous le sol paillé des fraisiers - non seulement la couche était confortable et fraiche, mais de plus à cet endroit le sol est particulièrement riche en vers de terre et bien d'autres habitants du sol s'y sont aussi paisiblement développés...
Il y eu aussi le lot des incontournables limaces ; mais bon an, mal an, tout ceci restait de l'ordre du raisonnable.
C'est à la mi-août que l'état des fraisiers a commencé à m'inquiéter.
Il y eut les aleurodes (mouches blanches) qui trouvaient le lieu à leur goût (les fraisiers sont plantés côté Nord de l'habitat, ce qui leur évite le soleil de plomb de la région).
Elles paraissent anodines ces petites mouches mais elles peuvent faire de gros dégâts...
Puis ce fut le tour des champignons, dont le banal et non moins redoutable botrytis (pourriture grise), et là, ce fut l’hécatombe. Bien sûr les fruits étaient atteints, et, malgré ma vigilance quotidienne, nombre de plants n'ont pas pu résister à ces attaques. Couper les parties atteintes et les fruits pourris n'était à ce stade plus suffisant. Alors j'ai laissé le temps passer, sachant qu'en octobre un grand nettoyage allait être fait.
Et nous voilà donc en octobre...
Entre le nettoyage à faire sur les plants toujours debout mais touchés, le dépaillage de la paille que j'avais mise, la division nécessaire de nombre de plants, ce fut un travail de longue haleine...
Entre temps, j'ai appris qu'une plante pouvait aider les fraisiers à lutter contre le botrytis :
Cette connaissance, j'ai cherché à la mettre en pratique. Par chance, cette fougère peuple les abords de ma clôture... je l'avais donc à disposition.
J'ai commencé par m'occuper des fraisiers eux-mêmes, éliminant tout ce qui était atteint, suivi du repiquage, un petit apport de marc de café au passage, et pour finir, le paillage de fougères...
Puis on a attiré mon attention sur le fait que le vent pouvait soulever ce paillage et recouvrir les plants (nombre d'entre eux sont fragiles - de petite taille...)
Là, j'ai commencé à me demander si c'était vraiment une bonne idée...
Cette année j'avais paillé avec de la paille, mais l'an dernier j'avais paillé avec des cosses de cacao (les fraisiers avaient apprécié). Je me souviens à quoi ressemblait ce paillage...
Les cosses peuvent paraitre très volatiles, mais une fois qu'elles ont été mouillées, elles se collent entre elles et le paillage ne bouge plus (à moins de griffer bien sûr).
Il se trouve que j'avais déjà fait un test avec la fougère sur un petit endroit pour voir ce que cela donnait... Une fois sèche, la fougère se rétracte et se tortille, donc le sol n'est plus recouvert totalement et les fougères donnent une prise au vent encore plus grande...
Tout d'abord, je n'avais jamais eu en cadeau autant de fruits, que ce soit de la part des Charlottes ou des fraisiers des bois, ce fut une année record.
Il y a toujours un "mais", une "contrepartie", parce que l'on ne peut tout avoir, ainsi va la vie.
Et le "mais" fut que la météo de cet été était particulièrement compliquée pour nous comme pour les végétaux. Passer brutalement de la canicule à un temps humides, frais, puis l'inverse...
Le ciel nous a imposé bien des péripéties...
Tout comme les tomates, les fraisiers ont assez mal vécu tous ces bouleversements et rien ne leur fut épargné.
D'abord ce furent les rats taupiers (campagnols) qui ont pris leur aise sous le sol paillé des fraisiers - non seulement la couche était confortable et fraiche, mais de plus à cet endroit le sol est particulièrement riche en vers de terre et bien d'autres habitants du sol s'y sont aussi paisiblement développés...
Il y eu aussi le lot des incontournables limaces ; mais bon an, mal an, tout ceci restait de l'ordre du raisonnable.
C'est à la mi-août que l'état des fraisiers a commencé à m'inquiéter.
Il y eut les aleurodes (mouches blanches) qui trouvaient le lieu à leur goût (les fraisiers sont plantés côté Nord de l'habitat, ce qui leur évite le soleil de plomb de la région).
Elles paraissent anodines ces petites mouches mais elles peuvent faire de gros dégâts...
Puis ce fut le tour des champignons, dont le banal et non moins redoutable botrytis (pourriture grise), et là, ce fut l’hécatombe. Bien sûr les fruits étaient atteints, et, malgré ma vigilance quotidienne, nombre de plants n'ont pas pu résister à ces attaques. Couper les parties atteintes et les fruits pourris n'était à ce stade plus suffisant. Alors j'ai laissé le temps passer, sachant qu'en octobre un grand nettoyage allait être fait.
Et nous voilà donc en octobre...
Entre le nettoyage à faire sur les plants toujours debout mais touchés, le dépaillage de la paille que j'avais mise, la division nécessaire de nombre de plants, ce fut un travail de longue haleine...
Entre temps, j'ai appris qu'une plante pouvait aider les fraisiers à lutter contre le botrytis :
Cette connaissance, j'ai cherché à la mettre en pratique. Par chance, cette fougère peuple les abords de ma clôture... je l'avais donc à disposition.
J'ai commencé par m'occuper des fraisiers eux-mêmes, éliminant tout ce qui était atteint, suivi du repiquage, un petit apport de marc de café au passage, et pour finir, le paillage de fougères...
Puis on a attiré mon attention sur le fait que le vent pouvait soulever ce paillage et recouvrir les plants (nombre d'entre eux sont fragiles - de petite taille...)
Là, j'ai commencé à me demander si c'était vraiment une bonne idée...
Cette année j'avais paillé avec de la paille, mais l'an dernier j'avais paillé avec des cosses de cacao (les fraisiers avaient apprécié). Je me souviens à quoi ressemblait ce paillage...
Les cosses peuvent paraitre très volatiles, mais une fois qu'elles ont été mouillées, elles se collent entre elles et le paillage ne bouge plus (à moins de griffer bien sûr).
Il se trouve que j'avais déjà fait un test avec la fougère sur un petit endroit pour voir ce que cela donnait... Une fois sèche, la fougère se rétracte et se tortille, donc le sol n'est plus recouvert totalement et les fougères donnent une prise au vent encore plus grande...
Alors forte de cette expérience, je venais de finir de pailler avec la fougère, et je suis partie acquérir un gros sac de cosses de cacao.
Mon raisonnement a été le suivant : je laisse le tapis de fougères, j'additionne le paillage de cosses de cacao mais pas aussi épais que l'an dernier, juste de quoi recouvrir la plupart des fougères ; ainsi non seulement j'aurai un double paillage utile sans être hermétique, mais de plus les cosses se colleront entre elles et empêcheront ainsi d'éventuelles rafales de vent de soulever le paillage.
A l'heure où j'écris, je n'ai aucune idée du devenir de mes fraisiers. Était-ce une bonne idée ? L'avenir me le dira. Et puisque nous apprenons de nos échecs, pour apprendre, il faut déjà entreprendre, expérimenter. C'est ce que je viens de faire. J'ai éliminé toutes les parties de plantes qui étaient atteintes, mais le champignon est encore là puisque je trouve de nouvelles feuilles tachées. Peut-être la fougère aura-t-elle un effet bénéfique ; peut-être les cosses de cacao apporteront-elles la couverture nécessaire pour tenir tout cela en place et protéger les fraisiers du piquant de l'hiver...
Ou alors les fougères pourriront en dessous et j'aurai crée une boite de culture géante pour champignon...
Peut-être, peut-être pas...
Etape 1 : Nettoyage des fraisiers et apport de marc de café |
Etape 2 : Mise en place du paillage de fougères |
Paillage vu d'un peu plus près... |
Etape 3 : paillage supplémentaire avec de la cosse de cacao |
Dernière étape pour être sûre que le paillage ne s'envole pas en attendant la pluie : arrosage. |
Bien des plants sont très petits et proviennent de divisions opérées ; tous ne survivront pas c'est évident et pour cette raison je n'ai d'ailleurs pas été très regardante sur les distances laissées aux uns et aux autres.
Pour la suite, il nous faudra patienter jusqu'au prochain printemps...N.B. : La coque de cacao est un sous-produit de l'industrie du chocolat, qui est récupéré lors de la torréfaction des fèves chez les fabricants français. Ceci permet de ne pas générer de déchets et d'améliorer le bilan carbone global, puisque les fèves ont déjà voyagé initialement...
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