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| Le Grand Crohot dévasté - Février 2014 |
Désastre...
Il arrive que l'on déteste intensément certains mots déposés en hommage
Il arrive que l'on ait une immense aversion pour ce que l'on met en images
Malgré cet impitoyable rejet intérieur
Malgré l'effroi et malgré la douleur
Parfois déposer la cruelle réalité
Ne devient plus qu'une nécessité
C'est ainsi
Le monde a atteint un degré de noirceur hors normes. L'humain détient le record de tant d'horreurs que pour chercher quelques réconforts, on se tourne vers Dame Nature, qui, elle, tient toujours ses promesses.
Certains lieux nous inspirent plus que d'autres. Nos pieds ont parfois foulé des chemins, des lieux encore et encore, et ils deviennent nos paradis, nos bulles d'oxygène, notre espoir, notre histoire...
Malheureusement, l'humain a fait bien trop de mal à notre Terre d'accueil. Au plus profond de son âme, elle expire peu à peu. Un peu à peu qui, longtemps demeurait invisible à nos yeux naïfs, trempés d'illusions ; mais aujourd'hui, plus personne ne peut ignorer sa profonde plaie. Les éléments se déchainent un peu plus au fil du temps et du globe.
C'est ainsi que ma bulle, mon joyau de la nature vient d'être renversé, effondré, changé, définitivement. Cette plaie, elle restera ouverte. Dans le sable comme dans mon âme, il n'existe aucun demi-tour possible. Cet impitoyable humain et ses impitoyables soi-disant besoins... C'est une conjugaison qui ne peut perdurer.
Nous ne sommes que des invités ici-bas, et plutôt que d'honorer l'hospitalité de la nature, plutôt que de faire corps avec elle, de l'écouter et de la respecter, l'humain l'exploite, convoite tout ce qu'il peut ; aucun prix à payer ne pourra le faire renoncer à ses ambitions, à cette satanée convoitise.
Hier je regardais d'autres lieux dévastés, imaginant ce que pouvaient ressentir les êtres qui l'adoraient, le respectaient. Aujourd'hui c'est un lieu très précieux à mes yeux qui s'en est allé.
Je ne trouve pas de mots assez justes pour exprimer ce sentiment de désarroi, d'impuissance, de colère sourde aussi, parce que ne nous y trompons pas, le hasard n'a pas sa place ici.
Il m'est important de tenter de transmettre un peu de ce sentiment si désagréable... peut-être dans le vain espoir que des masses de gens arrivent, petit à petit, à prendre conscience de ce que nous faisons de notre Terre d'accueil. Pour ce faire, rien ne saurait mieux tenter de transmettre ce message que les images.
Je leur laisse le point final à cet article que j'aurais souhaité ne jamais écrire.
Certains lieux nous inspirent plus que d'autres. Nos pieds ont parfois foulé des chemins, des lieux encore et encore, et ils deviennent nos paradis, nos bulles d'oxygène, notre espoir, notre histoire...
Malheureusement, l'humain a fait bien trop de mal à notre Terre d'accueil. Au plus profond de son âme, elle expire peu à peu. Un peu à peu qui, longtemps demeurait invisible à nos yeux naïfs, trempés d'illusions ; mais aujourd'hui, plus personne ne peut ignorer sa profonde plaie. Les éléments se déchainent un peu plus au fil du temps et du globe.
C'est ainsi que ma bulle, mon joyau de la nature vient d'être renversé, effondré, changé, définitivement. Cette plaie, elle restera ouverte. Dans le sable comme dans mon âme, il n'existe aucun demi-tour possible. Cet impitoyable humain et ses impitoyables soi-disant besoins... C'est une conjugaison qui ne peut perdurer.
Nous ne sommes que des invités ici-bas, et plutôt que d'honorer l'hospitalité de la nature, plutôt que de faire corps avec elle, de l'écouter et de la respecter, l'humain l'exploite, convoite tout ce qu'il peut ; aucun prix à payer ne pourra le faire renoncer à ses ambitions, à cette satanée convoitise.
Hier je regardais d'autres lieux dévastés, imaginant ce que pouvaient ressentir les êtres qui l'adoraient, le respectaient. Aujourd'hui c'est un lieu très précieux à mes yeux qui s'en est allé.
Je ne trouve pas de mots assez justes pour exprimer ce sentiment de désarroi, d'impuissance, de colère sourde aussi, parce que ne nous y trompons pas, le hasard n'a pas sa place ici.
Il m'est important de tenter de transmettre un peu de ce sentiment si désagréable... peut-être dans le vain espoir que des masses de gens arrivent, petit à petit, à prendre conscience de ce que nous faisons de notre Terre d'accueil. Pour ce faire, rien ne saurait mieux tenter de transmettre ce message que les images.
Je leur laisse le point final à cet article que j'aurais souhaité ne jamais écrire.
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