Je ressens ta paix intérieure et ton tourment.
L’ignorance, n’est autre que la faculté à ne pas écouter…
Les mots nous trahissent.
Ils ne sont pas la vie, juste une simulation de vie.
Les mots nous apaisent.
Ils font lumière dans nos greniers abandonnés.
L’image, est le langage de l’âme.
Le souvenir est l’extinction du présent et
L’épanouissement de la sublimation.
Le passé, notre machine à souffrir.
La nostalgie, un combustible vital.
La naïveté, un bouclier face à la gangrène qu’est la perversion.
Rien ne peut contrecarrer l’Ennui avec un grand «E ».
La fidélité, c’est parfois renoncer à la complaisance,
parfois tout simplement se taire,
mais toujours refuser la démission.
La justesse, elle est toujours relative…
L’affection, c’est avoir de grands bras.
Tu es dans une tempête où les mots sont aussi impuissants
qu’un spi éventré – le vent s’y engouffre mais ne peut y rester.
Je suis là
25/08/1999
