Et ceux qui aiment être lorgnés
Il y a les sucrés salés
Et puis les doux amers
Il y a les embarrassés
Et ceux qui la jouent culottés
Affolement des uns, ricanement des autres
Voici la danse du manège enchanté
Voici l’histoire d’un monde endiablé
Propension des uns crispation des autres
Mais quand la nuit on lève le museau
Que le ciel est serein, que les nuages ont fuis
Nous voyons tous la grande Ourse
Il suffit de tourner la tête pour la retrouver
Quelque part là-haut un coup devant un coup derrière
Immuable
Il y a les enrhumés systémiques
Et les affolés hystériques
Il y a les effrontés héroïques
Et puis les boulets asthéniques
Il y a les pilotés mystiques
Et les consciences chaotiques
Tournoiement des uns, balbutiements des autres
Voici l’inévitable décalage du tic tac
Pourtant exempt de toute tactique
Envolée des uns, rétrécissement des autres
Mais quand la nuit on lève le museau
Que le ciel est serein, que les nuages ont fuis
Nous voyons tous la grande Ourse
Il suffit de tourner la tête pour la retrouver
Quelque part là-haut un coup devant un coup derrière
Immuable
Il y a ceux qui se lèvent tôt
Et ceux qui se couchent tard
Il ceux qui se prennent un poteau
Et puis ceux qui passent au pétard
Il y a ceux qui se croient beaux
Et ceux qui voyagent sans fard
Boulimie des uns, anorexie des autres,
Voici la biodiversité en action
Voici ta dose, prends ta ration
Pas cadencés des uns, décadence des autres
Mais quand le jour on baisse le menton
Que dans le silence on ferme les yeux,
La grande Ourse nous nargue
Elle sécrète l’envie de retrouvailles
Quelque part là-bas au-delà du jour et des nuages
Immuable
03 août 2011
(sur le pouce...)
(sur le pouce...)
