Mes idées tournent, tournent
Me retournent, me tourmentent
Me mentent
Et ça tourne toujours plus vite
Je t’ai perdue
Pourquoi es-tu partie si loin, je te cherche mais en vain
Je tends la main, l’étire, dans l’obscurité, je brasse,
Ce brouillard qui m’empêche de te toucher du bout des doigts
Pourtant tu es là, je le sais, je le sens, je l’entends oui je t’entends
Viens
Non ?
Alors guide mes pas jusqu’à toi, ne me laisse pas là
Éclaire mon chemin, je veux toucher tes mains
Alors quoi, tu veux me laisser là, sur l’asphalte dur et froid ?
Emporte-moi loin, si loin que les contrées alors foulées
Me seraient inconnues, que la nuit n’aurait plus la même teinte
Reviens à moi et envoûte-moi comme autrefois
Que les vaines illusions soient remplacées des doux rêves
Je veux me sentir aussi légère qu’une plume
Aussi volatile qu’une volute de fumée de cigarette
Aussi fébrile qu’un brin d’herbe bercé par le vent
Tu veux ?
Oui je sais,
Je t’ai tourné le dos, longtemps, très longtemps
Mais j’ai besoin de toi, besoin, en finir avec la dérision
Retrouver les rires de l’enfance et la naïveté de mon regard
Allez va, un peu d’indulgence je t’en prie
Embarque-moi sur ton voilier, le spi gonflé d’envie
Je te veux et je veux avec toi valser pour retrouver
Le goût du rire et la légèreté de mes émois
Viens ou montre-moi la route, sème tes petits cailloux
Peut-être ?
Mais que vais-je faire d’un peut-être ?
Le luxe du temps je n’ai plus, j’en suis convaincue
Alors embarque-moi et fais moi voler maintenant
Sur ton deltaplane magique pour retrouver
Oh oui redécouvrir la légèreté et l’aisance
Je suis prête
Je n’attends que toi, que toi, que toi…
Écrit le 01/07/2011 au cœur de la nuit...
Inspiré et dédié à un petit groupe de "Ouffettes"
