La vie est sublimée par son imprévisibilité...
Peut-être est-ce elle qui peut rendre la perte surmontable...
Je préfère embrasser les instants de grâce
et laisser les chagrins sur le quai de la gare...
J'ai déjà vu partir tant de trains que mon instinct guide ma mémoire...
Elle ne s'arrête plus que sur les lucioles laissées ça et là par les précieuses âmes parties...
Ceci est déjà un cadeau...
Oui, le temps est parfois un allié dont on ne peut se passer...
Et oui encore on s'attarde sur les mots manqués...
Mais il y a des regards, les mots non dits, ce qui, confusément s’éprouve,
Ce qui peut être capté par l'autre... Pour peu qu’il ouvre son âme…
Ce sont des mots silencieux mais tout aussi précieux...
Ceci fait suite à : Et si encore...
Le 04 juin 2011, quelque part dans la nuit...
