Qui te portes jusqu’à moi
Et t’emporte si loin à la fois
Je n’ai pas demandé ça
Je veux juste me glisser dans tes bras
Écouter le doux murmure
Que tu ne sussures pourtant pas
Pourquoi n’y ai-je pas droit
Je m’illusionnais en pensant
Qu’il était simple d’être aimée
Mais finalement il n’en est rien
Je l’ai compris en te regardant
Je voulais juste tourbillonner
Et puis valser et finir par un tango endiablé
Pas un slow de misère qui se traine
Et nous laisse sans éclat aucun
Je croyais à ce regard de braise
Quand tu le déployais sur moi
Mais je ne vois qu’un vide
Une perdition muette et confuse
J’attendais tes doux mots
Ceux qui ont usé tant de bouches
Mais tu ne me les accordes plus
Tes lèvres demeurent muettes
Alors que puis-je faire encore
Errer dans ce poisseux marais
De la confusion au désespoir
Mais le bain est long, très long
Mes forces m’abandonnent
La fatigue est en exergue
Je n’attends plus de toi le signe
Qui diras « je suis avec toi »
Tu es déjà si loin et moi si…
Tu ne ris pas je le sais bien
Du temps je t’ai volé malgré moi
Le foyer est privé de braises
Que puis-je encore t’offrir
A défaut de t’épanouir
Un départ peut-être
Où est ta délivrance
Dis-le moi
Souffles-le moi
Que je t’envoie ce remède
Mon souffle de vie
S’envole vers l’horizon
Avec toi, je te l’offre
Mais dis-moi que cela suffira
A te redonner assez d’élan
A ouvrir les portes désirées
Celles qui te font rêver
Et je m’en irai
A tire-d’aile
Silencieuse et navrée
Je m’en irai
Avec cette douce pensée
Que tu as trouvé la trompette
Celle qui te fait tant rêver
Je m’en irai apaisée
Il te suffit d’un souffle
Juste un souffle
Un simple souffle
Là, tout près
De mon oreille
Et j’irai errer sur un ailleurs
Mais apaisée…
16/02/2011